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Le Pyrénées Bike Festival, du DH à Loudenvielle

À la fin de mon adolescence, je faisais du VTT de Descente. Cette discipline aussi physique que dangeureuse liait vitesse et sensation forte. Avec l'âge vient la prudence et j'ai arréter de pratiquer. Mais quand des années plus tard, une fois devenue photographe, je découvre le Pyrénées Bike Festival, je me dis que je peux enfin lié ces deux passions.

Sac à dos préparé, trepied nettoyé, batteries chargés, en route pour l'épreuve de Loudenvielle du UCI MoutainBike World Cup.

Il fait chaud sur les flancs de la station de Peyragudes qui sert d'hôte cette année 2025. Le soleil tape fort, aussi fort que la détermination des coureurs et coureuses à donner le maximum d'eux mêmes. Hors de la piste pour moi, le challenge est aussi présent. Figer le mouvement de ces vélos si rapide n'est pas évident. Ici le paramètre principal est la vitesse d'obturation. C'est simple, elle doit être la plus rapide possible !



Vient ensuite un deuxième challenge : celui de trouver le bon réglage pour obtenir un flou de suivi. L'effet s'appelle le "filé". Il s'obtient en réglant l'obturateur de tel sorte qu'en suivant le mouvement du pilote, ce dernier soit net (obturateur relativement rapide). Mais également que derrière lui, l'arrière plan soit "flou" pour donner cette sensation de vitesse à l'image (obturateur relativement lent). C'est après plusieurs tests que le savant mélange à opéré :



J'ai aussi eu envie de me lancer un dernier challenge. Je me suis souvenue des photos que je voyais dans les magasines de sports extrêmes. Celle où sur une seule image, on voit le mouvement décomposé d'un athlète passant devant la caméra. On appelle ça l'effet stroboscopique. Tuto rapide :

  • on pose le trépied pour être sur de ne pas bouger

  • on trouve les bons réglages entre vitesse d'obturation et profondeur de champs pour que le sujet soit tout le temps net

  • on photographie l'instant en mode rafale d'avant que le pilote entre dans le champs jusqu'à ce qu'il en sorte

  • sur le logiciel de montage, on importe toutes les photos en calques supperposés sur une seul et même projet

  • on détoure chaque calque en ne conservant que le sujet tout en ayant l'intégralité du décor sur le premier calque

  • on ajuste les défauts et le tour est joué

Je suis particulièrement content du résultat bien que le temps de travail soit considérable.



Pour terminer, que serait les pilotes sans leurs mécaniciens et tout ce qui gravite autour d'eux. Ces quelques photos sont pour rendre hommage à ces figures de l'ombres sans qui ce sport ne pourrait pas exister.



 
 
 

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Photographe outdoor basé dans les Pyrénées

Photographe basé dans les Pyrénées, je réalise des shootings et reportages  en France et dans le Monde

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